Article de presse de la Gazette du Val d'Oise publié le 21 août 2024 :
https://actu.fr/ile-de-france/bernes-sur-oise_95058/80-ans-de-la-liberation-ce-village-du-val-doise-detruit-a-95-en-1944_61511855.html
Articles de presses en hommage à la célébration des 80 ans de la libération organisée du 04 au 06 Octobre 2024 :
Le Parisien : https://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/ma-mere-nettoyait-leurs-chemises-quand-bernes-sur-oise-comptait-plus-daviateurs-americains-que-dhabitants-04-10-2024-FFPMPEKNKRFRDF63ERV73TNC54.php
La gazette : https://actu.fr/ile-de-france/bernes-sur-oise_95058/detruit-en-1944-ce-village-du-val-doise-celebre-les-80-ans-de-larrivee-des-aviateurs-americains_61697264.html
Les 3 villes soeurs : https://les3villessoeurs.com/nos-voisins/91-bernes-sur-oise/5558-la-fete-des-80-ans-de-la-liberation-de-bernes-en-photos
UN PEU D'HISTOIRE
De Bagerna à Bernes : "Bagerna" provient du gaulois bago, hêtre, accompagné du suffixe italo-celtique -erna.
Occupé au cours de la période gallo-romaine, le territoire de Bernes-sur-Oise est mentionné pour la première fois en 797 dans un acte de donation du comte Theubald à l’abbaye de Saint-Denis, puis dans une charte de 820 sous le nom de « Bagerna ».
L’ère des Templiers
Seigneurie des Beaumont au XIIe siècle ,les habitants vivent de l'agriculture et d'un peu de vigne. Une charte de 1222 mentionne un pressoir dans l’inventaire des biens de Jean, comte de Beaumont, seigneur du lieu. Plusieurs communautés sont successivement positionnées sur ces terres, notamment le chapitre de Saint-Germain-l’Auxerrois au Moyen Âge et une importante commanderie de l’ordre des templiers, installée depuis le XIIIe siècle et qui se maintient jusqu’à la dissolution de l’ordre par Philippe le Bel. Les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem leur succèdent.
Une révolution, deux guerres, et Bernes.
Après la Révolution, la commune est gérée entre 1824 et 1850 par un maire renommé, le général d’Empire Jean-Lucq Darriule, commandant du Kremlin à la veille de la retraite de Russie. Bien que la vigne ait disparu, détruite par le phylloxéra, le village demeure essentiellement rural jusque dans les années 1950. Doté d’un terrain d’aviation militaire en 1938, le village est détruit à 95 % par les bombardements systématiques effectués entre 1943 et 1945 et offre donc la physionomie des villes reconstruites dans l’après-guerre.